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le blog des Etudes Bourbonnaises

analyse des articles parus dans le bulletin de la société bourbonnaise des études locales

compte-rendu des mémoires de l’Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon tome 148 – années 2013-2014 publié en 2017

Publié le 17 Septembre 2018 par Dominique LAURENT

Divers articles publiés peuvent inspirer pour leurs recherches les amateurs d’histoire bourbonnais. Moulins fut une ville où de nombreux imprimeurs libraires favorisèrent une riche édition locale.

 

1) Anthony Béhin « un miroir-trompeur : l’examen des imprimeurs libraires bourguignons au XVIIIe siècle » pages 135 à 161

L’auteur s’intéresse à l’examen que devaient passer tant les fils de maîtres que les apprentis pour pouvoir prétendre à la maîtrise de libraire ou imprimeur. Il évoque aussi la réforme de 1777 qui créait 20 chambres syndicales dans le royaume : de façon assez étonnante, le Bourbonnais dépendait de la chambre syndicale de Dijon. Tout comme le nivernais voisin. Et  le contenu de l’examen à la maîtrise d’imprimeur libraire relevant de la chambre syndicale de Dijon est connu et tout à fait rigoureux. Le jury était constitué de 4 membres. Les procès-verbaux d’examen de 7 libraires reçu entre 1777 et 1790, sont conservés, dont un installé à Bourbon-Lancy et Nevers : on regrette qu’aucun moulinois ou montluçonnais ne fasse partie de  ce corpus.

 

2) Jean-François Heintzen évoquant Marguerite Gauthier Villars remarque un « foisonnement musical » sous l’égide de  la Société des Amis de la musique fondée par maître Sarrrazin en 1920. C’est cette activité musicale en province qu’évoque Bernard Chevignard « Georges Chevignard (1872-1925) et la vie musicale bourguignonne (p. 179 à 210). Dans la ville de Rameau, les dijonnais « assistent en foule » aux concerts de la Société des concerts du conservatoire ».

 

3) Eliane Lochot « André Le Nôtre et Dijon » pages 271 à 281

Le célèbre jardinier aurait conduit trois chantiers à Dijon.

 

4) Les poèmes écrits par Louis Avenier, instituteur à Ygrande et retrouvés par Pierre Vaisse (Etudes bourbonnaises n° 346) et l’article de Pierre Bordes  sur les poèmes et chansons écrites et publiées dans le journal (Etudes bourbonnaises n° 345 ) montrent bien combien était populaire le fait d’écrire des poèmes, d’une facture très classique, la plupart du temps. A Dijon (Nicole Perron « Marcel Martinet un poète dijonnais antimilitariste face à la guerre de 1914 » pages 327 à 342), c’est un fils de préparateur en pharmacie et d’institutrice, ayant effectué une carrière de rédacteur à la direction de l’enseignement primaire de la Seine, qui consacre son temps libre à la versification. C’est aussi un militant, souhaitant promouvoir un « art prolétarien » et sympathisant d’un « communiste syndicaliste ».

 

Dominique LAURENT

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